Bonjour à tous,
Ici Victor & Antoine, de CoolGuys — oui, on existe encore !
Déjà presque 6 mois qu’on ne vous a pas donnés de nouvelles. Le temps passe vite.
On n’a pas été assez assidus avec vous : on espère que vous nous le pardonnerez 😉
C’est un grand plaisir de vous écrire aujourd’hui à nouveau.
Dans cette édition, rien d’autre qu’une petite mise à jour :
pour vous donner des nouvelles
vous dire comment on a avancé
ce qu’on fait maintenant
et... ce qu’il s’est passé : pourquoi on a décidé d’arrêter CoolGuys
ce qu’on envisage pour la suite
Bonne lecture, bon dimanche, bon début d’été ☀️🏄♂️🤙🏼
0. « L’échec » de CoolGuys : notre apprentissage
Une explication ultra-rapide, simple et efficace du pourquoi nous avons arrêté ?
On a lancé CoolGuys juste par envie, sans aucune attente derrière.
Parce qu’on était passionné par les sujets dont on parlait, qu’ils nous ont fortement impactés personnellement, et qu’ils concernent « tout le monde ».
Puis on a eu envie d’en faire quelque chose de sérieux, d’en faire un “vrai” business.
On est resté assidus, à envoyer un email avec du contenu 100% original pendant plus d’un an et demi.
Problème : partir de “ce qu’on aime” sans répondre à un besoin qui est reconnu/important est la pire idée pour lancer un vrai business.
Donc, on était dans une mauvaise position, où l’on prenait moins de plaisir à travailler sur CoolGuys, car on attendait quelque chose en retour.
Alors qu’on aurait dû continuer à le faire juste par plaisir : sans forcément avoir cette “obligation” de publier toutes les semaines, par exemple.
Le fait de dépenser beaucoup de temps et d’énergie dans cette situation est devenu trop lourd, on a décidé d’arrêter.
PS: j’adore les bulletpoints.
Maintenant, voici ce qu’on devient.
1. Victor : devenir un hyper freelance
Depuis que j’ai commencé en freelance j’ai toujours eu “des petits side-projets” en dehors de ce que je faisais pour mes clients (c’est à dire : du growth marketing très technique, ou growth opérations pour les intimes).
Quand j’étais chez Qonto, je faisais du eCommerce, à côté
Quand j’étais chez Ulysse, je travaillais sur CoolGuys, à côté
Le problème des side-projects
J’ai rencontré plusieurs problèmes/frustrations dans cette situation :
Travailler dans une startup, ce n’est jamais un job alimentaire. On ne peut pas “s’en foutre” pour se focaliser à fond sur ses sides-projects.
Surtout si ce sur quoi on travaille est passionnant, et qu’on croit au projet auquel on participe.
J’avais l’impression de ne pas pouvoir aller au bout des choses, dans les 2 sens :
Il y a certaines compétences que je n’avais pas pu explorer/appendre en freelance, car je “devais” passer du temps sur CoolGuys
Le temps limité sur CoolGuys me donnait l’impression que le projet resterait toujours au rang de side-project.
Donc, aujourd’hui, j’attaque le problème d’une manière complètement opposée :
Perséverer à fond en freelance (Growth Ops) et me “transformer” en un projet qui scale au fur et à mesure du temps, plus j’avance.
Concrètement, ça veut dire quoi ?
1. Je ne vends plus mon temps, mais des produits
Les clients ne s’adressent plus à Victor, mais à “GaaS” (pour Growth as a Service). Pour en savoir plus : c’est par ici !
2. Je continue d’explorer, de découvrir, de lire…
D’apprendre sans cesse sur les sujets Growth Ops : data, automation, analytics, tracking…
3. Je crée du contenu pour partager mes connaissances
Pour être plus visible, et mieux faire connaître mon métier (qui est encore méconnu).
Ça renforce aussi mes apprentissages/découvertes, la meilleure manière d’apprendre étant d’enseigner.
Le nouveau Substack est donc prêt ! Si ces sujets vous intéressent, vous pouvez vous abonner ici.
4. Je travaille fréquemment avec d’autres freelance
Ce qui permet :
De se sentir moins seul
De partager (et améliorer) nos apprentissages
De satisfaire encore plus les clients, qui obtiennent un service “complet” en growth.
D’avoir une “force de frappe” plus grande : plutôt que de refuser des clients car mon temps est limité, je peux les rediriger vers d’autres freelances à qui je fais confiance.
5. J’ai tout un tas de possibilités pour scaler
Ces dernières semaines, j’ai réfléchi (puis trouvé) plusieurs manières de scaler en freelance :
Investir dans les startups pour lesquelles je bosse
Je propose à mes clients d’investir chez eux (tôt dans notre relation). C'est vraiment une situation gagnant-gagnant à mes yeux :
d’un côté, le client a une preuve que je suis impliqué à fond dans le projet
de l’autre je scale mes actions : si je fais du bon boulot, l’entreprise à plus de chance de grandir, mon investissement aussi
Techniquement, le client s’en fout de recevoir mon argent. Le but est plutôt d’instaurer une relation très solide, des 2 côtés.
→ Merci à Jérémy (et Cédric) pour cet excellent podcast, qui m’a beaucoup inspiré à ce sujet.
Vendre des productized services
C’est ce que je fais avec GaaS : limiter au maximum le scope, ne plus vendre des “jours” mais des résultats :
Le client est sûr de ce qu’il va recevoir (peu importe le temps que ça prend).
Je peux optimiser mes process de création : aller plus vite, reproduire certaines choses... et donc améliorer mon taux horaire.
→ Ça fonctionne très bien chez Designjoy par exemple.
Créer du contenu, et des micro-produits
Enfin, la création de contenu va naturellement également dans ce sens (1 contenu = X vues). Je ne compte pas forcément créer des formations, mais au moins des articles, et des mini-cours gratuits par email.
Je tombe également sur des besoins récurrents pour mes clients et ça me donne souvent des idées pour créer des produits (genre : une application pour améliorer le tracking sur Webflow?).
J’ai donc toujours cette volonté de ne pas être que freelance, et de faire effet de levier sur mes actions.
C’est juste que plutôt que de vouloir construire quelque chose “à côté” (comme j’ai toujours fait auparavant) je pars de là où je suis déjà performant : mes missions en freelance.
Étonnamment, j’ai tout récemment découvert le concept d’« hyper freelance » de Ben Issen, qui se rapproche de ce à quoi je réfléchissais depuis quelque temps :
Je pense que cette tendance est là pour un bon moment, et qu’elle peut s’installer profondément dans le monde du travail :
Aujourd’hui, les gens vendent leur temps.
Ou en tout cas, l’extrême majorité des gens. C’est ancré dans la société : le salariat, les études… Tout nous pousse à ça.
En revanche, dès qu’on veut se lancer dans l’entrepreneuriat, on veut tout de suite basculer vers l’extrême opposé : créer un gros business, qui “scale” : créer un produit, recruter, toucher des milliers de personnes d’un coup…
Quand on y pense, c’est pas logique. L’écart entre les 2 mondes est bien trop grand. Normal que le taux d’échec soit élevé.
Le modèle d’hyper freelance (appelez ça comme vous voulez) me paraît être une solution beaucoup plus naturelle :
Un hybride, parfait pour passer à niveau supérieur, tout en minimisant les risques :
Vous continuez à votre temps. Au début, en freelance
Vous continuez d’apprendre, devenez meilleur (donc plus rare, et plus cher)
Vous commencez à créer du contenu, des produits, et/ou à investir
Vous vous scalez vous-même, sans partir de zéro avec un nouveau produit ou une nouvelle audience à construire.
En plus, votre personal branding a un impact positif sur votre marque/produit.
→ Vos clients n’achètent pas nécessairement parce que vous (et votre produit) êtes les meilleurs, mais aussi parce que vous avez installé une forte relation de confiance avec eux.
Je prends donc cette direction à fond les ballons 🎈 et je me suis rarement aussi bien que depuis que j’ai fait ce switch.
Ça fait du bien de ne pas avoir l’impression de complètement changer de sujet au milieu de la semaine, en gros.
Remerciements (parce que c’est cool de dire merci)
Évidemment, cette réflexion ne s’est pas faite en un claquement de doigts. 🫰
Merci à Anh-Tho, Raffi, Ulysse, Julien, Sofia (et les autres) qui m’ont aidé à avancer.
Ressources:
J’ai également lu beaucoup de contenu, cherché des choses sur le sujet. Voici celles qui m’ont le plus inspirées :
Celles déja citées : le podcast de Jérémy, Supercreative, et Designjoy. J’ai pris 3 claques en découvrant tout ça.
Le collectif de freelance Mozza (et bien sûr, Mangrove…)
Alexis Michella / Tribu Indé : le livre, et les podcasts
Thibault Louis : sa newsletter “solobusiness” et le podcast “Les rois du scale”.
Le collectif de freelance Bulldozer
L’agence Growth Room
Et mes 3 “hyper freelances” préférés :
Nathan Barry (dev iOS → ConvertKit)
Shubam Sharma (que j’ai croisé chez Qonto)
Peter Levels (freelance product → Nomadlist)
Je sens vraiment que cette vague du “future of work” va faire un tsunami, partout dans le monde (on n’a même pas parlé du remote, des horaires flexibles, etc).
Si vous voulez discuter (de ça, ou d’autre chose) n’hésitez pas à m’écrire : hello@vnouchet.fr
Voilà, c’est tout pour moi ✌️
Victor
2. Antoine : switch vers mon autre passion
Encore merci de tous nous avoir suivit durant cette super aventure. 🙏
De mon côté je ne me sentais plus légitime et une envie baissante de travailler sur les sujets de CoolGuys car mon autre sujet de passion prenait de plus en plus de place dans mon esprit et dans mon temps : les cryptomonnaies et la blockchain.
Étant dans le secteur depuis 5 ans (investisseur et builder), j’ai décidé de lancer une communauté et un service autour de ces sujets avec 2 autres associés en août 2021.
Désormais je suis full time sur cette entreprise en dehors d’un peu de freelance ! 🙂
Le projet se nomme CryptoGuys (tient donc 😅).
Nous avons une newsletter bi-hebdomadaire gratuite :
Une édition avec 3 news de la semaine qui nous ont marqués et que l’on décrypte et un point marché de notre trader.
Une autre édition qui se nomme “Action” avec un sujet plus éducationnel / tutoriel pour vous apprendre à entrer dans le monde du web 3.0 pas à pas, concrètement.
Nous proposons ensuite un service d’investissement automatisé qui réplique tout les mouvements que nous faisons sur le marché crypto avec notre trader.
➡️ cryptoguys.xyz
N’hésitez pas à vous inscrire à la newsletter et à me contacter sur LinkedIn si vous souhaitez en savoir plus et vous intéresser aux cryptos et au web 3.0 !
À très vite et bonne continuation à toutes et à tous ! Je vous souhaite le meilleur pour la suite 💙
Antoine